À l’ère de l’« ingéniosité collective »

À une époque où on voit naître des mouvements comme celui des Tiny houses (mini maisons) ou encore des initiatives comme Wave, difficile de faire autrement que de réfléchir à nos modes d’organisation en société, qui évoluent. Les enjeux auxquels on fait face actuellement se montrent de plus en plus complexes, les défis sont de taille, on le sait. La bonne nouvelle est que nous sommes des êtres résolument adaptatifs et créatifs et que nous sommes appelés à agir en ce sens. Seul bémol, on doit le faire ensemble et c’est là toute la pertinence des initiatives de co-création, d’économie du partage et les mouvements qui visent à « faire mieux avec moins ».

Ces démarches laissent place aux individus avec leurs différences, leurs similitudes, leurs aspirations, leur créativité, leurs valeurs, leurs rêves et leurs projets. « Les entreprises de l’économie du partage gagnent de l’argent en créant des plateformes qui font correspondre exactement les besoins et les ressources. » Les Tiny houses visent à bâtir des espaces personnalisés, en optimisant au maximum les ressources, à partir de besoins spécifiques des individus. Peu de clé en main, surtout du sur mesure.

Les initiateurs du projet Wave appellent ça l’« ingéniosité collective ».

« Être flexible, viser la simplicité, tirer parti des circonstances, penser autrement : dans un monde instable, l’innovateur ingénieux développe un état d’esprit suffisamment agile pour transformer les contraintes en opportunités. Nous vivons sur une petite planète où tout est interdépendant. L’heure n’est plus aux confrontations, mais à l’action conjointe : citoyens, associations, ONG, collectivités locales, petites et grandes entreprises mettent en œuvre des idées nouvelles pour un monde meilleur. Portées par la révolution numérique, la plupart de ces initiatives s’appuient sur les médias sociaux. Certaines s’inscrivent dans la sphère marchande, d’autres non. Toutes témoignent d’une nouvelle façon d’innover, ensemble et autrement. »

Tout ça résonne beaucoup en moi et chez mes collègues aussi en ce moment. Entre nous, on parle de co-création comme moteur de transformation, comme moteur d’évolution.

Chaque personne veut être fière, chaque personne veut avoir une qualité de vie, veut avoir un impact positif sur les autres, contribuer et sentir que sa vie avance. Certains vont parler de performance, d’autres de réussite, nous on parle de capacité à évoluer. Les moyens dont dispose l’individu sont une somme d’énergie et des émotions positives. Plus une personne a de l’énergie, plus elle est capable d’accomplir des choses. Comme praticiens, on tente d’impacter sur l’énergie générée chez l’individu pour lui permettre d’évoluer, dans le bon sens, pour lui.

Ramenés à l’échelle des organisations, les individus donnent de leur énergie afin qu’elle leur redonne aussi en retour. C’est supposé être donnant-donnant. Tout comme l’individu, l’organisation veut être performante, tout en ayant des employés heureux, qui donnent le meilleur de soi et avec plaisir, elle veut se distinguer, faire sa place. C’est une capacité à évoluer, ensemble, et en puissance.

Grâce aux démarches de co-création, on tente de valoriser l’apprentissage qui conduit l’évolution. On aide les individus à se poser les bonnes questions, à être créatifs, connectés au sens et adaptatifs. C’est ce qui crée un effet multiplicateur et amplificateur d’énergie collective.

Pour nous, Grisvert, c’est plus que savoir s’organiser, c’est savoir auto-évoluer, ensemble.

Auto-évoluer ensemble, parce que tout seuls, dans nos grandes maisons on y arrivera pas.

Ce billet de blogue a été écrit par Caroline Durand

Crédit photo : Tiny houses woon 

 

 

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